Samedi matin, Abidjan s’est réveillé silencieux. Inquiet. Les rues étaient vides, les étals des vendeuses d’oranges débarrassés, on n’entendait que les oiseaux et le vrombissement des moteurs de pick-up des groupes mobiles d’intervention chargés de jeunes policiers. A Yopougon, quartier populaire de la capitale ivoirienne, Niangon Samuel n’est pas allé voter samedi pour élire son chef de […]