
Si c’est vrai que Moussa Traoré a été le fauve que les Maliens ont abattu par une insurrection populaire en mars 1991, force est de reconnaître aujourd’hui que, vingt-deux après, Ibrahim Boubacar Keïta s’est drapé de sa peau pour faire peur à ses concitoyens. Triste chant de cygne pour un volubile cascadeur du verbe à [&...